" On a connu des échecs sur certaines cultures, mais aussi des très bons résultats qui ne nous ont jamais fait perdre de vue l’intérêt du non travail du sol. Ça a été parfois compliqué, surtout sur les limons battants. Il n’y avait pas de guide pour se lancer dans une telle transition. On était conscient de l’importance de la matière organique et des couverts végétaux, mais on ne savait pas à quel point c’était essentiel. L’erreur que l’on a commise de 2006 à 2013 a été de sous-estimer le post fertilisation (réduction des quantités d’azote et impasse sur les engrais de fond). Sur une exploitation conventionnelle, l’impact est immédiat. Sur une ferme en TCS/SD, c’est un plus long. Mais au moment où l’on voit les effets néfastes, le moindre incident a des répercussions immédiates. Après en avoir pris conscience, nous avons démarré une vraie réflexion pour rééquilibrer les sols. Maintenant ça va nettement mieux. "